Une infection nosocomiale fait partie des infections associées aux soins, contractée au cours ou au décours d’une hospitalisation. Absente au moment de l’admission du patient dans l’établissement, elle se déclare au minimum 48 heures après, ou au-delà si la période d’incubation est connue et plus longue.
Pour les infections de plaie opératoire, le délai est repoussé à 30 jours après l’intervention, même si le patient est sorti de l’hôpital. En cas de mise en place d’une prothèse ou d’un implant, ce délai court alors sur l’année qui suit l’intervention.
D’après une étude de l’Institut national de veille sanitaire (InVS), les infections nosocomiales concernent 1 patient hospitalisé sur 20, soit 750 000 cas par an en France!
Si les germes responsables proviennent le plus souvent du patient lui-même, ils peuvent également être transportés sur le site infectieux par l’intermédiaire du personnel ayant été en contact avec ces agents infectieux auparavant.
Les excreta sont un important vecteur de transmission car très souvent un patient infecté par un virus ou une bactérie contiendra le germe dans ses selles et urines.